Si vous n'avez pas encore vu le film sensation de l'année, rien que la bande annonce du Joker aura de quoi vous perturber.
Cette nouvelle production de Todd Phillips et Bradley Cooper entend enfin dévoiler le personnage qui se cache derrière l'ennemi juré de Batman, un clown nommé Arthur et qui se fait appeler le Joker. Comme le laisse entendre le trailer, Arthur s'occupe de sa mère souffrante tandis qu'il rêve d'être humoriste. Le problème, c'est qu'il se fait humilier à chaque fois qu'il se produit en public, que ce soit par les passants dans la rue ou un animateur télé castrateur (Robert de Niro).
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Il y a cette mère dans un bus qui lui demande d'arrêter de faire rire son fils en faisant la grimace. Puis cette aggression dans une rue sombre, alors qu'il rentre chez lui déguisé en clown. Ou ces passants qui le bousculent constamment. Même sa thérapeute semble ne pas vouloir l'écouter. En gros, Arthur s'en prend plein la gueule, et personne ne semble montrer le moindre signe de compassion envers lui.
Alors certes, on sait comment ça se finit. Arthur devient de plus en plus amère pour devenir le grand adversaire de Batman qui sème le chaos sur Gotham City. Mais ce qui perturbe, c'est d'accéder au contexte, de connaitre les raisons qui ont menées à la montée en puissance (maléfique) du Joker. Si donc vous aimez les histoires d'anti-héros et n'avez rien contre l'idée de voir quelqu'un se faire persécuter sur grand écran pendant 2 heures, vous devriez adorer.
« J'ai ignoré toute ma vie que j'existais. Maintenant je sais que j'existe. » murmure Arthur dans le trailer. Et même si on sait que Robert Pattinson s'apprête à reprendre le rôle de Batman, une chose est sûre : ce film est celui de Joaquin Phoenix.
Une dernière petite phrase extraite du film pour la fin : « Quand vous m'introduirez au public ...» – dira Arthur avant d'entrer en scène pour la première fois – «... Pourriez-vous me présenter comme le blagueur (le Joker en anglais, ndlr) ? ».
On vous laisser décider s'il faut rire ou pleurer.