Partout où nous regardons, on nous encourage à optimiser une pandémie mondiale. À l'utiliser comme une opportunité - non pas pour pleurer la perte insensée de vies, de nos libertés et, même temporairement, de notre avenir, mais pour s'améliorer.
Il est ironique de constater que lorsque, pour un si grand nombre d'entre nous, notre capacité à être productif·ve·s a soudainement été supprimée par des circonstances indépendantes de notre volonté, nous ressentons encore le besoin de rendre compte de notre temps.
Et si nous ne devions rien faire ? Et si c'est un cadeau que nous ne sommes pas obligé·es d'accepter ? Nous ne l'avons pas gagné, nous ne le méritons pas - et nous ne l'avons certainement pas souhaité.