En réalité, le manque de disponibilité de soins adaptés a longtemps été un obstacle pour de nombreuses femmes noires vivant dans des zones à prédominance blanche, car les commerces traditionnels ne répondent pas à nos besoins en matière de soins capillaires. Pour des femmes comme Lynda Moyo du podcast "
Mane of Your Own", apprendre à se coiffer soi-même n'était pas un choix, mais plutôt une nécessité. Dans les années 80, la diversité ethnique était limitée dans la ville de Preston. C'est à la maison qu'on apprenait à s'occuper de nos cheveux, tout comme d'autres compétences de la vie courante, comme la cuisine. De même, ma mère raconte que lorsque nous sommes arrivés en Grande-Bretagne à la fin des années 90, elle a dû s'appuyer sur les connaissances et la bienveillance d'inconnus pour s'occuper de ses cheveux et de ceux de ses deux petites filles. C'est quelque chose dont elle n'avait jamais fait l'expérience en Ouganda, notre pays d'origine.