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Alexandria Ocasio-Cortez aussi a peur de parler en public

Photo: Martin Sylvest/EPA-EFE/Shutterstock.
Pratiquement tout le monde a le trac avant de parler en public, et l'élue à la Chambre des représentants Alexandria Ocasio-Cortez ne fait pas exception. Après être passée de serveuse au statut de politicienne mondialement connue, « AOC » utilise son Instagram pour montrer à ses followers ce que la presse ne leur montre pas. Récemment, elle en a profité pour expliquer à son audience comment elle se préparait avant un discours, y compris à ignorer les critiques négatives qui suivront juste après.
Avant de monter sur scène pour prononcer le discours d'ouverture du Sommet mondial des maires C40 à Copenhague, un rassemblement de maires du monde entier dédiés à la lutte contre le changement climatique, Alexandria Ocasio-Cortez admet qu'elle a eu le trac toute la journée. Une nervosité exacerbée par la couverture médiatique que l'événement a reçu.
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« Je suis restée debout jusqu'à 4 heures à écrire un discours que j'ai finalement jeté à la poubelle et recommencé à zéro. ANXIÉTÉ MAXIMALE. Je suis très nerveuse avant les grands discours », écrit-elle sur son Instagram. « Et le fait que mon visage ait fait la une d'un journal danois le matin même ne m'a pas aidé à me détendre au petit-déjeuner. »
Utilisant son stress comme du carburant, Ocasio-Cortez raconte avoir peaufiné son discours jusqu'à la toute dernière minute. Elle explique aussi que le fait que ses erreurs soient constamment utilisées par la droite l'a contraint à être irréprochable.
« Si j'ai un mot ou un cheveux de travers, je sais que la droite s'en empara pour faire la une, tout ça au lieu d'écouter ce pourquoi nous sommes ici réunis : créer des opportunités économiques pour les travailleurs qui s'alignent avec la lutte contre le changement climatique » , a-t-elle écrit. « Mais l'avantage d'être scrutée, c'est qu'on s'habitue à devoir très bien performer. Donc je me prépare jusqu'à la dernière seconde. »
Sur Instagram, AOCO conclu sa story intitulée « anatomie d'un discours » en déclarant qu'il est difficile d'évaluer immédiatement comment un public assui large réagira à son discours, mais qu'elle s'efforcera d'être indulgente avec elle-même si elle venait à faire des erreurs.
« En général, je ne sais qu'après coup si j'ai convaincu. Malheureusement, je suis une perfectioniste et j'ai dû apprendre à être plus indulgente envers moi-même. Ça m'a beaucoup appris, puisque je ne peux pas me cacher de toutes façons. »

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