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Amanda Gorman : la jeune poétesse qui a conquis le coeur du monde entier

Photo : Alex Wong/Getty Images.
À la suite de l'inauguration du président Joe Biden, beaucoup commémorent l'un des changements de gardes les plus importants de l'histoire. Bien que l'ancien président Donald Trump ait été absent des événements de mercredi, plusieurs orat·eur·rice·s clés et célébrités ont donné le coup d'envoi de l'événement. Après que Lady Gaga ait chanté l'hymne national (en tenant un micro en or assorti à sa tenue, rien que ça), Jennifer Lopez a interprété un medley de classiques patriotiques, et Garth Brooks est également monté sur scène - comme le veut la tradition. Mais l'interprète dont les paroles ont le plus ému l'Amérique ainsi que le monde entier est Amanda Gorman, la plus jeune poétesse d'inauguration de l'histoire des États-Unis.
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La jeune poétesse de 22 ans, qui a été lauréate du concours de poésie pour la jeunesse en 2017, a interprété un texte intitulé "The Hill We Climb" ("La colline que nous gravissons"). C'est la première dame, le Dr Jill Biden, qui recommanda la lecture de Gorman lors de l'inauguration, et son œuvre s'est tenue au thème de cette journée : l'unité et l'espoir.
Selon Gorman, au lieu d'écrire tout le poème en une seule fois, elle n'écrivait que quelques lignes par jour. "J'avais cette chose énorme, probablement l'une des choses les plus importantes que je ferai jamais dans ma carrière", a-t-elle déclaré dans une interview au New York Times. "J'avais l'impression que si j'essayais d'escalader cette montagne d'un seul coup, je m'évanouirais".
Le 6 janvier, jour de l'insurrection au Capitole, Gorman était à mi-chemin de l'écriture du texte. Elle est restée éveillée cette nuit-là pour la terminer. De ce jour surréaliste, Gorman écrivit : "Nous avons vu une force qui briserait notre nation au lieu de la partager, qui détruirait notre pays si cela signifiait retarder la démocratie. Et cet effort a failli réussir. Mais si la démocratie peut être périodiquement retardée, elle ne peut jamais être vaincue définitivement".
Elle a même ajouté quelques références à Hamilton, en citant la chanson d'adieu de George Washington, "One Last Time". "Chacun s'assiéra sous sa propre vigne et son figuier et personne ne leur fera peur". Elle a également cité la phrase : "L'histoire a les yeux sur nous".
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Mais Gorman n'était pas prête à détourner le regard des dures réalités. "Dans mon poème, je ne vais en aucun cas passer sous silence ce que nous avons vu au cours des dernières semaines et, oserais-je dire, des dernières années. Mais ce que j'aspire vraiment à faire dans le poème, c'est de pouvoir utiliser mes mots pour imaginer une manière dont notre pays peut encore se rassembler et peut encore guérir", a-t-elle déclaré au Times. "C'est faire cela d'une manière qui n'efface pas ou ne néglige pas les dures vérités avec lesquelles je pense que l'Amérique doit se réconcilier".
Gorman va certainement connaître une grande année. En plus de gagner un public national (si ce n'est international) suite à sa prestation d'inauguration, Gorman sortira deux livres en septembre. Son premier recueil de poésie, qui partage le même titre que son poème d'inauguration, et son premier livre d'images pour enfants, intitulé Change Sings.
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